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A cela s’ajoute le billet Sao Tome - Principe
qui est de 76 USD par adulte (49 USD chld) pour un aller simple. En tout
1 157 d.
En comparaison, le vol A-R est moins cher 135 USD, mais je prévois
un retour par bateau.
Règles de conversion monétaire :
15 USD = 138 000 Dobras
1USD = 9 360 D
1 € = 10 400 d. On divisera par 10 000.
Les tarifs pour prestation touristique (hôtel, loc, avion etc..) sont
exprimés en USD.
Taxi aéroport = 5 USD/ 50 000 d.
Bon là, je rallonge à 15 USD, comme le gaillard se démène
pour nous obtenir un vol au plus tôt sur PRINCIPE.
On loge à l’hotel BAIA pour 40 €. Les tarifs d’hébergement sont chers sur l’île de SAO TOME. C’est toujours le cas quand les infrastructures sont presque inexistantes. Le tarif de 40€ est dans la fourchette basse.
A-M à la plage, près du fort. (cf. carte STM)
Revu SABINO, qui est mon marin. Je lui donne mes tarifs pour la pirogue
+ essence + accompagnement sur ma sortie de pêche.
430 000 (50 USD) pour une sortie longue (LONGE)
250 000 (27 USD) pour une sortie courte (PERTO)
480 000 pour une journée SPECIAL (!)
Bien entendu, le notion de sortie longue/courte est très variable,
dépendant de la distance (10 ou 20 km), de la durée (1 ou
1/2 dia) et de la quantité de poisson que je lui rétrocède
et de l’état de la mer. De toute manière, comme il ne ménage
pas sa peine, je discute peu sa vision des choses. D’autant que mon portuguais
est assez pauvre.
L’essence est devenue assez cher sur STM, la part de carburant est de 180/430
kd .
Voir feuille de nego.
Langue : On parle portugais sur SAO TOME, mais CARLOS et MARIO, tout deux
instituteurs, parlent couramment le français, qui est enseigné
à l’école.
L’îlot Caroço est un pain de sucre de 100 m de haut à 1 mile de la côte. Le rocher est couvert de forêt et de bananiers, le sommet est auréolé d’oiseaux de mer. Pêche au pied des falaises dans un décors impressionant. En septembre, les BALEIA se regroupent dans la passe. Ce doit être des Rorquals, difficile de les approcher à moins de 50m, mais dans l’eau leur sifflement est perceptible. Cette fois, nous sommes trop tôt en saison.
L’eau est beaucoup plus claire. Sabino me lâche au nord de l'île dans la zone des 10m. Je pars du bord pour décrire une boucle qui m'amènera, par l'extérieur, sur la bordure du tombant. En principe cette stratégie rend bien avec des bancs de barra de 7-15kg qui tournent sur les fonds de 20m au bord du sec. Les petits individus arrivent souvent en éclaireur, tout près du bord. Cette fois pas de trace de juvénile, je sais que les gros ne seront pas là.
Pendant ce temps, Sabino a accosté pour chercher des bananes à terre. Il sait que je n'aime pas trop cela car je peux très vite avoir besoin de la pirogue en assistance quand le poisson est flêché. Justement, je croise un requin gris à la fin de mon parcours. Aucune prise, je ne présente aucun intérêt pour lui. Ce genre de rencontre peut être beaucoup moins confortable en remorque derrière une grosse prise.
On passe de l'autre coté de l'île. Houle et courant fort, mais eau cristaline. Dans la passe, entre le rocher de la balise et l'îlot, un gros rouge me file entre les pattes. Le fond est constitué de gros blocs, très creusés avec des petites clairières sabloneuses. C'est idéal, mais le courant est fort pour pêcher à trou. Je remonte quelques petites carangues à la dérive, puis je pars sur le rocher de la balise. Le courant est puissant et je suis obligé de me coller à la roche pour avancer. Au fur et à mesure de la progression, les ombres au fond se multiplient. A la pointe du rocher, Le courant s'annule. Je ventile dans cette zone de calme et effectue des agachons dans le bleu à 15m sur un banc d'une vingtaine de barras de belle taille qui tournent au fond. Le tir est facile. la remonté du poisson dans la pirogue l'est moins. Chaque prise m'oblige à refaire le parcours à contre-courant pour retourner à mon poste. Au 5ème tir, le poisson réussit à me tirer hors de la zone de calme et me traine dans le courant. Je passe de l'autre coté du rocher et la pirogue n'est plus visible. J'ai l'impression que Sabino et son équipier ont des problèmes de moteur et dérivent dans une autre direction. Mon poisson me tracte aisément vers l'extérieur. Je flotte au dessus du bleu et la houle a forcit. Il faut 20mn à la pirogue pour me rejoindre. On décide de rentrer au port.
Jeudi : pluie toute la matiné, L'après-midi Carlos m'a demandé de faire les photos du mariage de sa nièce. Avec l'humidité ambiante et les sorties en mer, mon appareil à commencé à rouiller. Je n'ai pas de boitier étanche et pas de flash et je doute d'arriver à faire des photos correctes. De fait une fois sur deux l'obturateur ne s'ouvre qu'à moitié.
Dimanche : Pêche sur GALE qui est un petit rocher à 1 mile de la côte. La encore, le trajet en pirogue est de l'ordre d'1 à 1h30, près de 3 heures avec le retour.
J'évoque avec Sabino la possibilité de nous rendre de l'autre coté de Principe, à la Baia des Agulhas. Il me laisse entendre que les très gros barras sont là bas sur le cap. Je nourris également le projet de faire le trajet sur les Tinhosa, au large à près de 10 miles. Mais décidément ce n'est pas raisonnable sur cette pirogue et sans moteur de secours. Sabino ne semble pas effrayé par cette idée, pourtant. L'autre jour, nous avons remorqué une barque de pêche qui dérivait vers le large. Plus d'essence et pagaie perdue.
Le site de GALE est intéressant